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Les films : C'est mieux au cinéma ou à la maison ?

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En ces temps de grandes vacances, c'est le moment de découvrir de nouveaux films ou de revisionner ses préférés !


PREMIER SOUVENIR DE CINÉMA

En général, on se souvient du film et de la personne avec qui on a partagé ce moment.

Pour ma part, mon plus ancien souvenir de cinéma est Rox et Rouki avec ma tante. J’avais 4 ou 5 ans et j’étais plus impressionnée par le lieu que par l’histoire elle-même.

Et vous, vous souvenez-vous quel est votre premier souvenir de cinéma ?


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Disney


Un souvenir c’est une image mentale ou une sensation liée à une émotion.

Surtout pour le premier film, on est généralement assez jeune, donc impressionnable et impressionné. Pour un peu qu’on ait eu peur (déjà quand les lumières s’éteignent).

Toutes ces émotions impriment le souvenir et le rendent plus fort.


La répétition aide aussi évidemment à fixer un souvenir.

Qui n’a pas regardé un film des dizaines de fois ?

Un film dont il connaissait les répliques et/ou les chansons par cœur ?

En général, on en a un pour chaque période.

En ce qui me concerne,

dans la toute petite enfance, c’était Winnie L’ourson,

vers 6-8 ans, des Disney comme La Petite Sirène ou Aladin,

et adolescente Dirty Dancing.


Disney, Great American Films Limited


Pas de honte à avoir !

Ça n’empêche pas plus tard d’aimer les films russes ou coréens ;-)


La répétition fait partie de l’apprentissage.

En plus, on se rend compte lorsqu’on revoit ce même film plusieurs années plus tard, bien qu’on l’ai vu de nombreuses fois, on n’avait peut-être pas compris l’essence du film ou le second degré, etc.


On voit donc bien que le choix entre cinéma et maison est une fausse question.

Car chacun des lieux a son intérêt et ses règles.


Au cinéma on apprend à ne pas parler du film pendant le film

alors qu’à la maison c’est possible d’échanger pendant (nous y reviendrons).

On peut dire qu’il s’agit alors d’un apprentissage éducatif, sociétal : comment bien se comporter dans un lieu public, c’est à dire un espace partagé dans lequel on ne doit pas déranger les autres et respecter le mobilier (ne pas mettre les pieds sur les sièges par exemple).

Le partage est bien présent mais à un autre niveau que verbal.

C’est un partage émotionnel, très puissant, même si on ne s’en rend pas toujours compte.


Photos Meyer


On peut entendre un voisin pleurer,

on ressent les tensions de la salle liées au suspense, comme une respiration commune retenue,

on peut tous éclater de rire en même temps, ou au contraire remarquer qu’on ne rit pas des mêmes choses avec ses voisins.


L’expérience cinéma est donc intéressante au niveau du partage,

mais l’importance de ne pas parler permet aussi une véritable immersion dans l’histoire

grâce à l’intimité de la salle obscure,

grâce à la taille de l’écran,

à la puissance du son,

jusqu’à l’abandon de soi (quand le film est de qualité et qu’il nous plaît, donc on adhère).


Assister à une projection est une expérience plus réaliste qu’un rêve éveillé.

Le spectateur entre en transe dans un état de réception, concentration et attention, absorbé par le scénario voire le paysage (western) ou l’ambiance générale du film (film d’époque), jusqu’à l’identification avec les personnages.



Tandis qu’à la maison, c’est complètement différent.


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D’une part on peut organiser un vrai rituel familial.

Je vous donne mon propre exemple.

Dans notre ancienne maison, pas de télé dans le salon. Nous avions la chance d’avoir une salle dédiée. Ainsi, pas de télé en fond sonore, lorsqu’elle était allumée c’est parce que nous la regardions.

S’est mis en place un véritable rituel, un rendez-vous cinéma.

Nous avons expérimenté plusieurs organisations au fil des années.


Quand nos enfants étaient petits, je choisissais le film qu’on regardait blottis les uns sur les autres.

Certaines fois, ils voulaient en revoir (phénomène d’appropriation par la répétition).


En grandissant, nous avons expérimenté le système de choix alterné, notamment durant le confinement.

A chaque rendez-vous, chacun des membres de la famille choisissait un film à son tour.

Ainsi on partageait les goûts des uns des autres successivement.

Les parents présentaient leurs films doudous, tandis que les enfants choisissaient leurs préférés du moment.


A la maison, un intérêt de poids est d’avoir le contrôle sur ce qui est diffusé : arrêter, mettre en pause, passer un moment délicat, remettre une scène mal comprise.

Ce qu’on ne peut évidemment pas se permettre au cinéma.

Il faut s’octroyer ce droit si cela permet de diminuer l’anxiété de l’enfant ou lever une incompréhension.


Les 2 éléments primordiaux restent toujours pour avoir un moment de qualité

- regarder ensemble, c’est un moment de partage

- regarder et seulement regarder, ne rien faire d’autre c’est apprendre à poser son attention (pas de téléphone ou autre distraction)

C’est le point commun avec le cinéma d’ailleurs.


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Au cinéma ou à la maison, chaque lieu a son intérêt, sa particularité.


Le choix du film peut aussi déterminer l’endroit où le visionner.

On partagera une nouveauté au cinéma,

tandis qu’on partagera son film doudou plutôt à la maison.


Et vous, vous êtes plus team cinéma ou team maison ?

 
 
 

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